John Connor pourrait être le sauveur de l’humanité dans le Terminateur franchise, mais j’essaie de faire n’importe quoi avec le personnage après Terminator 2 : Jour du Jugement C’est un énorme problème qui a détruit presque tous les films ou émissions de télévision depuis lors. Après de nombreuses tentatives pour redynamiser la franchise maltraiter John reste un problème récurrent et courant à chaque nouveau projet. Pour un concept aussi simple introduit dans le premier film et développé dans le second, cette série ne peut tout simplement pas s’empêcher de se compliquer, ce qui entraîne des rendements décroissants.
De Terminator 3 : L’avènement des machines via l’entrée la plus récente de la franchise, celle de Netflix Terminateur Zéro série, chaque projet est confronté au même problème : personne ne semble savoir quoi faire d’une histoire qui est effectivement déjà terminée. Sans doute, la série aurait dû se terminer sur une bonne note avec la fin originale de T2qui montrait un avenir où Skynet n’a jamais existé. Au lieu de cela, nous continuons à avoir des histoires dystopiques sur John comme un échec dans des histoires qui sont soit des écarts sauvages par rapport à ce qui a rendu les deux premiers films formidables, soit des rééditions sans inspiration. Le parcours de John Connor résume tout cela.
Pourquoi John Connor est si important pour la série Terminator
John Connor, le sauveur de l’humanité, est le point principal de l’histoire.
Dans Le terminateurIl est ouvertement déclaré qu’en raison de la boucle temporelle créée en renvoyant Kyle Reese (Michael Biehn) en 1984 pour imprégner sa mère, Sarah Connor (Linda Hamilton), John a bouclé la boucle et TterminateurÇa s’appelle «bataille finale» il a terminé. À l’avenir, John et la résistance humaine ont déjà gagné. Ce fut le dernier effort de Skynet, mais il est voué à l’échec tant que John termine l’histoire et renvoie son père. La série aurait pu se terminer uniquement avec le film original et cela aurait été parfaitement logique.
T2 développe la citation de «Il n’y a pas d’autre destin que ce que nous faisons nous-mêmes» et parier sur John comme sauveur de l’humanitémais dans une conclusion encore plus satisfaisante. Ignorant la coda originale qui explique directement cela, la fin théâtrale implique toujours que Skynet ne sera probablement jamais créé et que les actions des protagonistes John et Sarah épargneront à la Terre un holocauste nucléaire. Cependant, malgré la façon dont T1 et T2 sont les seules entrées vraiment appréciées de la série, le désir omniprésent de poursuivre la franchise à des fins monétaires invite les scénaristes à continuer de naviguer sur des chemins qui contredisent tout cet arc.
Chaque rebondissement de John Connor était un truc vide de sens
Jouer au jeu « Et si » avec John Connor ne remplace pas la substance
T3 C’est là que commencent pour de bon les erreurs des personnages de la série. John (Nick Stahl) est mort dans le futur, toutes les actions de John T2 ne voulait rien dire, et c’est sa femme, Kate (Claire Danes), qui est chargée de renvoyer l’héroïque T-850 (Arnold Schwarzenegger) dans le temps. John est un punching-ball métaphorique tout le temps et n’accomplit rien à lui seul. Le film suivant présente John (Christian Bale) comme le plus grand héros de l’humanité, mais la fin originale du film Salut Terminator l’aurait tué au début de la guerre, marginalisant encore davantage le personnage autrefois central.
Terminator Genèse a fait un pas en avant et a fait John de Jason Clarke est le principal méchant du film, le fusionnant avec Skynet. De la même façon, Terminator : Destin sombre a décidé de tuer John dès le début pour le mettre à l’écart, pour ensuite le remplacer par une copie carbone. Le film est une version réduite de T2 histoire, où Skynet est renommé Légion, le T-1000 est le Rev-9, et au lieu que Sarah fasse équipe avec un bon Terminator pour sauver son fils, un garçon de Californie, ils protègent Dani Ramos (Natalia Reyes) – une fille du Mexique avec les mêmes traits de caractère que John.
La série télévisée Les Chroniques de Sarah Connor cela préserve l’importance et la valeur de John intactes mieux que toute autre chose, mais même cela s’est terminé sur un cliffhanger non résolu. De même, dans Terminateur Zéroles explications de la chronologie laissent de côté tous les personnages précédents pour un autre»et si» qui se concentre sur le Japon. Tous les nouveaux personnages ne sont que des concepts fusionnés de ce qui les a précédés.avec Malcolm Lee remplaçant John et Miles Dyson, Misaki dans le rôle de l’héroïque Terminator et Eiko dans le rôle d’une combinaison de Kyle Reese et Sarah. À maintes reprises, ces rebondissements n’ont pas réussi à être narratifs ou dramatiques.
Éradiquer John Connor est la solution facile mais paresseuse
« Enlever Connor ne ferait aucune différence. »
Ces tentatives de réécriture de l’histoire sont probablement dues au fait que il peut être difficile d’écrire une histoire où le héros est destiné à gagnercar il semble qu’il n’y ait ni risques ni surprises. Pour créer de la tension et un élément imprévisible, les scénaristes choisissent la solution de facilité, mettant John sur la touche ou niant complètement son histoire et le remplaçant par un nouveau héros qui n’a aucune attente d’être infaillible. Puis, avec la promesse d’être meilleur la prochaine fois et un nouveau stratagème innovant ou une tactique de marketing superficielle pour susciter l’intérêt, toujours avec un calendrier réécrit pour une feuille de papier vierge, le cycle se répète.
Tout cela se traduit par des refontes ternes de T1 et T2 ça ressemble plus à une Marvel Et si ou CC D’autres mondes une bande dessinée one-shot plutôt qu’une véritable suite. Si personne ne peut déchiffrer le code pour créer une véritable continuation du personnage de John écrit comme il se doit, alors L’histoire de Terminator est véritablement terminée et ne devrait pas continuer. De la même manière que le Guerres des étoiles La trilogie suivante raconte simplement la même intrigue de base que les originaux, retrouver la magie n’est pas aussi simple que de jeter l’élu de côté et de refaire son histoire. Il ne sera toujours pas à la hauteur du classique auquel il sera inévitablement comparé. Cet avenir est véritablement écrit.