je regarde Action
Le film est un moyen infaillible de faire monter votre adrénaline, avec des poursuites en voiture, des scènes d'action et de grandes explosions théâtrales parfaitement synchronisées pour rendre les personnages aussi cool et puissants que possible. Mais il ne peut y avoir de héros s’il n’y a pas de méchant. Au fil des années, le public a été témoin de génies maléfiques, de milliardaires hypocrites et de puissants combattants faisant des ravages dans des villes sans méfiance du monde entier. Certains tombent dans l’oubli dès leur défaite, mais d’autres ont résisté à l’épreuve du temps.
Les acteurs de renom ont souvent déclaré que jouer un méchant était plus amusant et plus stimulant. Pour créer un méchant convaincant à l’écran, il est important de comprendre ses motivations et ce qui le motive. Lorsqu'ils parviennent à voler la scène et à devenir le personnage qui engage le plus le public, il est clair qu'ils ont bien fait leur travail sournois.
10
Cyrus Grisson (John Malkovich)
Con Air (1997)
Réalisé par Simon West Con Air rempli de méchants de tous bords. Alors qu'ils se trouvent à bord d'un avion transportant un groupe de prisonniers, des passagers criminels organisent un coup d'État et détournent l'avion. Avec l'excellent soutien de Ving Rhames et Steve Buscemi, John Malkovich a créé un personnage méprisable qui inspire la peur et la terreur aux autres à chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Cyrus Grisson, le cerveau du détournement d'avion et criminel de longue date, est impitoyable à chaque instant.
Il n'hésite pas à permettre à ses codétenus de faire des choses terribles et n'épargne que certaines personnes lorsque Cameron Poe (Nicolas Cage) travaille contre lui de l'intérieur. Lorsqu'il découvre enfin la supercherie, il ne recule devant rien pour détruire son ennemi. Il est responsable de la mort des gardes à bord et a failli écraser l'avion dans la bande de Gaza. Un mélange d'intelligence, de ruse et d'un esprit très tordu fait»Virus«vraiment très mémorable.
9
Clarence Boddicker (Kurtwood Smith)
RoboCop (1987)
Film d'action classique RoboCop brutal du début à la fin, et le méchant n'a aucune qualité rédemptrice à proprement parler. Lorsqu'Alex Murphy est tué dans l'exercice de ses fonctions par Clarence Boddicker et son gang criminel, il est transformé en RoboCop hybride humain de maintien de la paix (Peter Weller). Ses souvenirs étant effacés, il est chargé de garantir la sécurité des rues de la ville dystopique de Chicago par tous les moyens nécessaires. Alors qu'il tente de nettoyer les rues et d'appréhender le seigneur du crime, Boddicker devient de plus en plus violent.
Smith a choisi de jouer le personnage comme un individu hautement compétent mais finalement vil. Il a une alliance secrète avec un autre méchant, le PDG Dick Jones (Ronny Cox), alors qu'il exécute ses ordres illégaux. Méprisé jusqu'au bout, alors qu'il tente de s'enfuir, il renverse un de ses acolytes, qui fond alors sous l'effet de l'acide. Une scène pour le moins inoubliable.
8
Norman Stansfield (Gary Oldman)
Léon : le professionnel (1994)
Dans le film d'action Léon : Le Professionnel de Luc Besson, l'oscarisé Gary Oldman incarne un agent chaotique et tordu de la DEA. Officier cruel et corrompu, son comportement imprévisible est rendu encore plus bizarre par sa toxicomanie. Il se croit au-dessus des lois, en abuse à chaque instant et se cache derrière son bouclier tout en commettant des atrocités. Le fait qu’il soit policier le rend encore plus terrifiant.
Chacune de ses communications est teintée d'un sentiment insinuant, même s'il le perçoit probablement lui-même comme du charme. Alors qu'il traque Léon (Jean Reno) et Mathilde (Natalie Portman), de plus en plus cruel, le public a de plus en plus peur et se déteste de lui. Oldman donne une performance stellaire et égoïste, mettant en évidence le narcissisme inné du méchant qui contribue à sa chute.
7
Immortan Joe (Hugh Case-Byrne)
Mad Max : Fury Road (2015)
Balade sauvage à indice d'octane élevé Mad Max : La route de la fureur Encore plus impressionnant est l'imposant méchant principal, dont le comportement est aussi intimidant que son apparence. Tyran et dictateur, Immortan Joe manipule tous ses sujets en contrôlant leur ressource la plus précieuse : l'eau. Si cela ne suffisait pas, il asservit et maltraite les femmes au nom de l'héritage et du pouvoir. Il évite de se sentir comme un méchant grâce à son régime vraiment horrible à la Citadelle.
Il crée une personnalité presque sectaire qui soumet ceux qui sont dans la pire situation. Alors qu'il tente de combattre la résistance de Furiosa et de Mad Max, sa cruauté et son manque d'humanité sont pleinement visibles. Avec l'aide de ses «War Boys», il tente de maintenir le contrôle auquel il s'accroche si désespérément, sans penser à qui va souffrir. Avec ses costumes reflétant sa moralité décadente, il montre comment une soif obsessionnelle de pouvoir peut conduire à une zone de guerre dystopique avec très peu de règles.
6
Agent Smith (Hugo Weaving)
La matrice (1999)
Infatigable, implacable et apparemment sans fin, elle revenait sans cesse. En tant qu'incarnation tangible de l'oppression dans Matrix, l'agent Smith est constamment contrecarré par Neo de Keanu Reeves alors qu'il tente de maintenir l'ordre et de poursuivre la simulation. La chose la plus troublante chez Smith est son approche mécanique et méthodique de tout ce qu'il fait. Le public apprend qu’il est une machine et Weaving transmet parfaitement ce sentiment d’absence d’âme.
Son mépris pour l'humanité se ressent dans chaque monologue, et les téléspectateurs peuvent dire qu'il n'aime pas du tout son travail. Mais c’est ce besoin constant d’avancer qui pousse chacun à reprendre son souffle. Smith apparaît au moment le moins attendu et ne cesse jamais de défendre la cible. Sa maîtrise du système est évidente dans la façon dont il combat, créant certaines des scènes de combat au corps à corps les plus emblématiques du cinéma.
5
Richmond Valentine (Samuel L. Jackson)
Kingsman : les services secrets (2014)
Le pseudo-éco-guerrier est le principal méchant de cette aventure d'action suave mais brutale. Kingsman : les services secretsjoué par un acteur légendaire qui élève encore plus le film sous-estimé. Richmond Valentine est un milliardaire qui croit savoir ce qu'il y a de mieux et qui tente de détruire la majeure partie de l'humanité grâce à la technologie. Cela en soi sonne terriblement vrai, et Jackson joue le personnage comme un brillant bouffon.
Le plan de Valentine est de protéger les riches et les célèbres et de reconstruire la population en utilisant toutes ses ressources et ses relations. Bien que ses intentions puissent (avec un peu d'étirement) sembler louables, c'est son mépris pour les « moindres » qui rend ce personnage si déplorable. C'est un maniaque élitiste et égoïste avec une vision très déformée du monde, mais sa propre aversion pour la violence et le sang est une ironie de son caractère excentrique.
4
Howard Payne (Dennis Hopper)
Vitesse (1994)
Vitesse c'est un film avec un méchant qui a une motivation directe pour se venger, avec un sentiment de droit et un sentiment de sous-appréciation alimentant cet antagoniste particulier. Howard Payne a été policier pendant de nombreuses années et estimait que ses compétences et ses contributions n'étaient jamais correctement récompensées. Lorsqu’il utilise ses connaissances magistrales en matière de planification stratégique et de fabrication de bombes pour enfin obtenir ce qu’il pense mériter, il met imprudemment la vie de nombreux civils innocents en danger.
Sa cupidité et son manque de respect pour la vie humaine font de lui un méchant, mais son histoire avec un système injuste le rend intéressant à certains égards. Homme mesquin et méchant, Payne devient obsédé par Jack Traven (Keeney Reeves) et met en place un jeu élaboré du chat et de la souris pour le torturer personnellement, la goutte qui fait déborder le vase étant le meurtre du doux Harry (Jeff Daniels).
3
Blofeld (Christoph Waltz)
Fantôme (2015)
Le mystérieux et maléfique chef de SPECTRE a été interprété à l'écran par de nombreux acteurs tout au long de la longue franchise James Bond. Plus récemment, et peut-être le plus menaçant, Blofeld a été joué par Christoph Waltz, deux fois oscarisé, qui a apporté sa propre séquence de méchant au rôle emblématique. Sa liste d’atrocités est longue : les guerres biologiques, technologiques et réelles font partie de son long et sinistre curriculum vitae. Il opère dans l’ombre, créant une personnalité sombre qui semble impossible à saisir.
Doté de ressources illimitées et d'un esprit brillant, il est un terrifiant agent du chaos qui mène une vendetta personnelle contre Bond (Daniel Craig). Le modus operandi de Blofeld est de toujours obtenir ce qu'il veut, et il parvient à recruter de nombreux adeptes hautement qualifiés et intelligents qui l'aident à donner vie à ses visions malignes. Avec autant de caractéristiques reconnaissables, de sa cicatrice à son chat persan, il restera l'un des super-vilains les plus emblématiques de l'univers de James Bond, même s'il était considéré comme un rebondissement malheureux dans le film. Fantôme.
2
Castor Troy (Nicolas Cage et John Travolta)
Face-à-face (1997)
Un concept farfelu et biologiquement impossible Face/Off c'est ce qui le rend extrêmement intéressant. Faire jouer le méchant par deux acteurs complètement différents était une décision audacieuse de la part de John Woo, mais les résultats en valent la peine. Castor Troy est un ignoble criminel déterminé à la destruction ; le chaos et la destruction sont ce dont il a envie, et il réalise ses plans avec un talent brillant. Quand Nicolas Cage incarne Castor Troy, il est dans son élément. Il a un regard intimidant et une arrogance sans précédent.
Entre les mains de John Travolta, il doit réprimer ses tendances meurtrières pour s'adapter à sa nouvelle vie, mais lorsqu'il se déchaîne, le public sait exactement à quoi il a affaire. C'est un autre égocentrique, peu importe qui il incarne, et sa cupidité et son sadisme sont les aspects les plus terrifiants de sa personnalité. Le fait qu’il ait tué un enfant sans aucun remords reflète fidèlement sa nature impitoyable.
1
Hans Gruber (Alan Rickman)
Mourir dur (1988)
Calme, rusé et les yeux fixés sur le prix, Mourir durHans Gruber est aussi mémorable qu'un méchant peut l'être. Criminel expérimenté, il élabore son plan directeur pour cambrioler un coffre-fort bien protégé dans le bâtiment Nakatomi. En examinant chaque partie du plan de Gruber, il devient clair que l'objectif a toujours été de tuer tous les otages. Il est plus qu'heureux de se moquer d'eux et d'utiliser leur présence comme levier, mais sans l'héroïsme de John McClane de Bruce Willis, ils mourraient tous dans une explosion de toit.
Le mépris de Gruber pour ses acolytes est également évident, car il ne se soucie clairement pas de savoir si l'un d'entre eux est tué. Cependant, sa capacité à réagir à des situations inattendues montre que ce méchant intelligent est capable de quelque chose de plus. Il ordonne à ses gars de tirer sur la vitre et, sans hésitation, tire sur deux personnes à bout portant et tire presque Holly (Bonnie Bedelia) du bord. Le film très apprécié et souvent revu fait ressortir des aspects encore plus fascinants du personnage, et il reste l'un des méchants les plus regardables de tous les temps.