Comment le film de Nicolas Cage sur la Seconde Guerre mondiale, vieux de 22 ans, décrit avec précision un élément clé expliqué par l’historien

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Comment le film de Nicolas Cage sur la Seconde Guerre mondiale, vieux de 22 ans, décrit avec précision un élément clé expliqué par l’historien

L’historien de la Seconde Guerre mondiale John McManus est impressionné par la représentation d’un élément particulier dans l’œuvre de Nicolas Cage. Haut-parleurs à vent. Le personnage de Cage, le sergent Joe Enders, est chargé de protéger le soldat Ben Yahzee (Adam Beach), qui parle du code Navajo dans le film sur la Seconde Guerre mondiale. Les Navajo Code Talkers étaient un groupe d’hommes Navajo qui utilisaient leur langue maternelle pour envoyer des messages codés, ce qui s’est avéré inestimable pour les Alliés pendant la guerre.

Dans un Insider vidéo, McManus analyse l’exactitude historique de la façon dont les code talkers Navajo sont représentés dans Haut-parleurs à vent. Il explique qu’en plus d’aider les Alliés dans leurs opérations militaires dans le Pacifique, on faisait confiance aux code talkers pour semer la confusion parmi les Japonais, ce qui Haut-parleurs à vent fait un travail d’illustration efficace. McManus est surtout impressionné par la façon dont Haut-parleurs à vent dépeint les code talkers tout en reconnaissant certaines des inexactitudes et limites historiques du film. Lisez leurs commentaires ci-dessous :

Adam Beach joue un locuteur codé Navajo. Ils utilisent des mots spécifiques de leur langue pour représenter des concepts ou des mots militaires, et cela aurait été diffusé à la radio, comme vous le voyez ici. Ils auraient pu déclencher le feu de cette façon. C’était l’un des nombreux aspects précieux des codeurs. Ils sont présentés ici comme des observateurs avancés à certains égards. Ce n’était pas toujours le rôle joué par ces gars-là. Souvent, il s’agissait simplement de communications banales, d’allers-retours entre les quartiers généraux, pour semer la confusion chez les Japonais.

J’aime cette partie du clip où les experts japonais en matière d’interception sont vraiment confus par cela. À ce stade de la guerre, Saipan, 1944, ils savaient probablement déjà, s’ils étaient expérimentés, qu’il y avait des Amérindiens occupant ce genre de rôle et parlant leur propre langue autre que l’anglais. Cela ne voulait pas dire qu’il pouvait comprendre ce qu’ils disaient.

Et ils sont conçus pour tuer d’autres navires, d’autres navires de guerre, d’autres navires de surface d’une marine ennemie. C’est vraiment pour cela qu’ils sont là. Mais ils ont également la capacité de fournir à ceux d’entre nous sur le terrain un appui-feu très intense. Dans ce cas, Nicolas Cage et les autres Marines sont présentés comme étant très en avance. C’est ce qu’on appelle le danger proche, c’est cette zone intermédiaire. En d’autres termes, si vous êtes trop près de l’endroit où les projectiles sont censés atterrir, vous subirez probablement des pertes sous le feu ami.

Je lui donnerai une note de 7 sur 10. J’aime que le clip montre à quel point la contribution et le multiplicateur de force incroyables des codeurs ont été. Je pense que c’est une chose difficile à transmettre dans un film, et je pense qu’ils s’en sont assez bien sortis.

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Ce que cela signifie pour les Windtalkers

Les perspectives historiques et critiques sur les Windtalkers sont variées


Ben Yahzee à la radio dans Windtalkers

Bien que McManus ait largement salué Haut-parleurs à ventle film n’a pas été bien reçurecevant un score critique de 33% et un score d’audience de 50% sur Rotten Tomatoes. Les critiques ont loué la mise en scène des séquences d’action, mais ont été moins impressionnés par la façon dont l’histoire des vrais codeurs a été traitée et ont estimé qu’il s’agissait d’une exploration superficielle du sujet. En ce qui concerne les clips que McManus a regardés, il a eu l’évaluation inverse, soulignant que les décrypteurs et leur importance étaient pour la plupart bien décrits, tandis que les séquences d’action mettant en vedette le personnage de Cage et les autres Marines démontraient des risques inutiles au nom du drame.

Ces perspectives variées sont ce qui peut donner l’impression qu’un film Haut-parleurs à vent mérite d’être revu et discuté des décennies après sa sortie

La juxtaposition entre les perspectives critiques et historiques de Haut-parleurs à vent est un rappel important de la façon dont un film peut être apprécié et analysé à plusieurs niveaux qui ne correspondent pas toujours les uns aux autres. Un film peut communiquer l’importance historique d’un certain élément tout en s’efforçant de rendre l’histoire globale cohérente. Une séquence d’action peut être bien mise en scène et passionnante à regarder, tout en étant très réaliste. Ces perspectives variées sont ce qui peut donner l’impression qu’un film Haut-parleurs à vent mérite d’être examiné et discuté des décennies après sa sortie.

Notre avis sur Windtalkers

Le film de 2002 a été une étape importante

Haut-parleurs à vent est sorti avant que les histoires amérindiennes ne soient racontées si fréquemment dans les films grand public. Il mérite le mérite d’avoir contribué à éduquer le public sur les code talkers Navajo et sur le rôle essentiel qu’ils ont joué dans la Seconde Guerre mondiale. Si Haut-parleurs à vent ont été réalisés aujourd’hui, le personnage de Beach serait idéalement le protagoniste au lieu du personnage de Cage pour en faire davantage sur les locuteurs du code Navajo plutôt que sur l’action. Mais le plus important est de savoir comment Haut-parleurs à vent a fait mieux connaître l’histoire des code talkers Navajo et a communiqué la nature de leurs précieuses contributions.

Source: Insider

Windtalkers est un film de guerre réalisé par John Woo, avec Nicolas Cage et Adam Beach. Se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, le film explore l’utilisation par l’armée américaine des codecs Navajo pour transmettre des messages sécurisés. Cage incarne un Marine fatigué par la bataille chargé de protéger le personnage de Beach, un code talker Navajo, mettant en avant les thèmes de la bravoure, de la loyauté et de l’identité culturelle au milieu du chaos de la guerre.

Date de sortie

14 juin 2002

Écrivains

John Rice, Joe Batteer

Temps d’exécution

134 minutes

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