Francis Ford Coppola décrit son expérience de travail avec des producteurs contrôlants dans Paris est-il en feu ? Lancé en 1966, Paris est-il en feu ? est un film de guerre qui raconte la formation de groupes de résistance pour combattre les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale en France. Paris est-il en feu ? il a été réalisé par René Clément et mettait en vedette un casting principal comprenant Jean-Paul Belmondo, Charles Boyer, Leslie Caron et Jean-Pierre Cassel. Même si Coppola n’a pas réalisé le film, il a participé à l’écriture du scénario de Paris est-il en feu ?
Mettre KorbiniCoppola explique comment elle a contourné la parole d’un producteur contrôlant alors qu’elle travaillait sur Paris est-il en feu ? Selon le scénariste, Paris est en feu il y avait un producteur appelé Paul Graetz qui était «très dominateur«. Dans le cadre de cet acte de contrôle, Graetz ne voulait pas que le réalisateur René Clément ait quoi que ce soit à voir avec le scénario du film. Paris est-il en feu ? Cependant, lorsque le scénariste original est décédé et que Coppola a pris la relève, il a pris les choses en main pour obtenir l’opinion du réalisateur. Cela n’a pas bien fonctionné pour Coppola, comme il le décrit dans l’histoire ci-dessous :
C’est un film que, bien sûr, je ne trouve pas très bon. Paris est-il en feu ? Il est réalisé par René Clément. René Clément est un merveilleux réalisateur. Mais cela a été produit par un Allemand appelé Paul Graetz. Et Paul Graetz était très dominateur. Et il a engagé René Clément à condition que René Clément ne puisse pas travailler sur le scénario. Il ne pensait pas que le talent de René Clément était dans le scénario, il lui fut donc interdit de travailler sur le scénario, il lui suffisait de réaliser le scénario que lui avaient confié les scénaristes. Et ce type, Paul Graetz, avait plusieurs écrivains. Et comme il était financé par Paramount, qui avait des composantes américaines avec les Américains, ils m’ont envoyé, en tant que jeune écrivain, travailler avec Anthony Vellier, qui était un célèbre écrivain américain qui a travaillé avec John Houston pendant des années et des années.
Et Vellier l’était, je pense qu’il était malade. Et ils m’ont dit que si le crayon lui tombait des mains, mon travail consistait à le ramasser. J’étais donc ici à Paris avec ma jeune famille, ma femme et mes trois enfants, deux enfants dont un à Paris. Et Vellier est mort. Et je trouvais que c’était mal que René Clément n’ait pas le droit de me dire ce qu’il voulait. C’est lui le réalisateur, j’ai voulu servir le réalisateur. J’ai donc écrit le scénario en anglais et je l’ai traduit en français. Et chaque matin je faisais la page, c’était anglais en haut et français en bas. Et je l’ai remis à Clément et j’ai pris les notes de Clément. J’ai fait ce qu’il m’a demandé, il a dit ‘ah, je pense ceci, je pense cela’. Eh bien, un matin, je suis au lit et j’entends frapper à la porte. Et deux motards étaient dehors, tous en noir. Et ils ont dit : tu devrais aller voir le producteur, Paul Graetz. Je monte dans un taxi, et le taxi suit les deux motocyclistes, et ils m’emmènent chez cet Allemand Paul Graetz, qui est un grand Allemand chauve.
Et à côté de lui se trouve le réalisateur, René Clément, et Graetz me dit ‘tu as RUINÉ mon scénario !’ Comment dites-vous cela ? Il a dit, eh bien, je peux voir ce que vous écrivez ici, et cela ruine le scénario. J’ai dit «Eh bien, je fais ce que veut votre directeur». Et il regarde le réalisateur et dit à René Clément : «Est-ce vrai ?» Et René Clément dit « absolument pas ». Parce que René ne devrait pas. Puis il m’a dit ‘tu es en train de gâcher mon scénario, je faisais des films 20 ou 40 ans avant ta naissance’. Et j’ai dit : «Je ferai des films 40 ans après ta mort». Et il est décédé une semaine plus tard. J’aurais donc aimé dire 60 ans. Mais c’est l’histoire de René Clément. J’ai vu le film, je ne l’ai pas aimé du tout, mais j’étais gêné, il disait mon nom, il disait scénario de Francis Ford Coppola et Gore Vidal.
Ce que cette expérience a signifié pour la carrière de Francis Ford Coppola
Coppola a écrit la plupart de ses propres films
Au moment où Paris est Brûlant? a été libéré, Coppola n’avait que 27 ans. Il a réalisé quelques films, mais il était loin d’être le géant du cinéma qu’il est aujourd’hui. Paris est-il en feu ? a été libéré six ans plus tôt Le parraince qui propulserait Coppola dans un nouveau respect pour le cinéma. Mais à son jeune âge, il est logique qu’il n’ait pas pu obtenir le même niveau de respect sur le tournage de Paris est-il en feu ? Pour Graetz, Coppola n’était qu’un jeune écrivain avec moins de connaissances dans l’industrie qu’un producteur.
En rapport
En regardant la carrière de Coppola, c’est On peut raisonnablement supposer que son expérience sur le film de Clément a influencé la façon dont il a fait son cinéma. Contrairement à l’ensemble de Paris est-il en feu ?Coppola écrit et réalise habituellement ses films. C’est vrai pour les trois Le parrain des films, ainsi que Apocalypse maintenant et La conversation. Faire les deux emplois permet à tout réalisateur un plus grand contrôle créatif, et le crédit du scénario est probablement celui qu’il a conservé encore plus longtemps dans sa carrière. Paris est-il en feu ? expérience.
Comment Coppola a acquis encore plus de contrôle sur ses projets
Coppola s’implique davantage dans la mégalopole
En regardant l’histoire du réalisateur sur Paris est-il en feu ?Je suis fasciné par le chemin parcouru par Coppola depuis ces débuts. Désormais, le prochain film du réalisateur est Mégalopoleun film qui Coppola a écrit, réalisé, produit et a été largement autofinancé. Avec MégalopoleCoppola est allé à l’autre extrémité du spectre en termes de contrôle créatif, exigeant un contrôle assez complet. Mégalopole« Les critiques sont déjà mitigées, il reste donc à voir exactement comment ce contrôle fonctionnera pour le réalisateur.
Source: Korbini/YouTube