Azraëlla dernière horreur mettant en vedette la reine du cri Samara Weaving, vient de l’esprit du réalisateur EL Katz et du scénariste Simon Barrett. Le film suit un principe relativement simple : une jeune fille est traquée par une secte effrayante et des créatures démoniaques dans un monde post-Rapture. Leur plan sinistre à son égard n’est pas clair, mais une chose est sûre : elle survivra à tout prix.
Ce principe est reconnu par de nombreux fans d’horreur car il constitue la base de nombreux films d’horreur classiques. The Rapture et ses conséquences sont depuis un certain temps déjà un terrain de jeu pour les créateurs de science-fiction et d’horreur, et avec la popularité croissante de l’horreur sans dialogue, Azraël nous vient comme un enfant de l’intersection de ces sujets.
Ceux qui apprécient l’expérience commune de regarder l’horreur seront ravis de Azraël. Il est conçu pour capter nos sens et les entraîner dans une expérience sanglante et passionnante. La conception sonore à elle seule suffit à choquer ou à provoquer la nausée. Sans mots pour transmettre l’atmosphère sombre et perturbée, l’utilisation d’une respiration tendue et intentionnelle, le son de la nature et les cris obsédants de nos prédateurs apparemment non humains sont grandement amplifiés et exécutés à la perfection.
Katz est conscient que pour un film qui n’est pas basé sur des dialogues, la conception sonore et la technique globale de réalisation doivent compenser par dix. S’inspirant de l’énorme succès de Un endroit paisible, Azraël il mérite certainement sa place dans ce créneau de l’horreur, mais il présente son lot de défauts.
Azrael tourne jusqu’à atteindre une impasse inévitable
Un aspect frustrant du film est la nature répétitive du rythme et de la structure de l’histoire. Notre protagoniste est en fuite. Elle se fait attraper, des créatures démoniaques la poursuivent, elle survit, il y a des victimes et puis le cycle continue. Les enjeux s’accumulent progressivement à mesure que le personnage se rapproche du cœur de ses problèmes, une sinistre figure ressemblant à Marie qui réside dans l’église du camp de la secte.
Il existe de nombreuses indications selon lesquelles ceux qui ont survécu à l’Enlèvement sont du type craignant Dieu, mais les forces qu’ils apaisent suggèrent un chemin plus sinistre que ces imbéciles repentants ont emprunté après l’Enlèvement. La fin clarifie en quelque sorte la situation, mais le flou de l’histoire n’est que renforcé par le manque de progression narrative et de construction de personnages.
Azraël est incapable de construire son histoire autour de son personnage central, du culte qui la suit et des créatures démoniaques qui la poursuivent.
Il n’y a rien à apprendre ou à gagner de la répétition situationnelle du film d’horreur, ni de l’ambiguïté du rôle de notre protagoniste. Y a-t-il quelque chose de spécifique chez elle qui attire la secte vers elle ? Et à quoi ressemble une civilisation au-delà de la forêt ? Il est difficile d’imaginer quelqu’un évoquer les pensées de M. Night Shyamalan Le village dans n’importe quelle situation, mais AzraëlMalheureusement, il présente une certaine familiarité narrative qui met en lumière ce que Shyamalan a bien fait en créant cette société suspecte qui est empochée dans notre monde.
Dans Azraëll’histoire semble si petite et mal établie, avec des créatifs trop préoccupés par un film sans dialogue. Qui, quoi, quand, où et pourquoi sont des aspects vraiment valables auxquels le film ne peut pas répondre de manière efficace ou efficiente.
La performance pleine de rage de Samara Weaving élève Azrael
Azraël il perd une grande partie de son attrait sans Samara Weaving. La reine des cris récemment consacrée est devenue populaire en raison de ses cris à glacer le sang et de sa performance remarquable dans Prêt ou pas. Azraël tire le meilleur parti de l’attrait de Weaving dans l’espace de l’horreur ; cependant, elle est muette ici. C’est un choix intrigant pour quelqu’un dont les capacités vocales ont été louées dans le passé, mais ce choix n’enlève rien au talent écrasant de Weaving pour jouer un rôle physiquement exigeant. La peur, l’anxiété, le chagrin et la colère palpables de son personnage sont définis uniquement à travers ses mouvements faciaux, ses yeux fascinants et son engagement global impressionnant.
Le film échoue lorsqu’il ne parvient pas à construire l’histoire au-delà des détails évidents. Sans doute, Azraël Cela aurait été mieux comme un court métrage que comme un long métrage. En plus de l’évolution de la performance de Weaving, alors que son héroïne anonyme passe du mode survie désespérée au mode vengeance en quête de jugement, le film lui-même continue de présenter les mêmes scénarios et situations difficiles. Cela fait perdre de son élan au film lorsque le personnage de Weaving perd quelque chose qui lui est cher et que le passage de victime à prédateur est activé. Le film s’appuie tellement sur Weaving qu’il oublie de la construire avec une histoire et un contexte concrets.
Contrairement à un film comme Un endroit paisibleoù le postulat dépend aussi du fait que les acteurs ne parlent pas, Azraël est incapable de construire son histoire autour de son personnage central, du culte qui la suit et des créatures démoniaques qui la hantent. Le film oublie une question fondamentale : pourquoi devrions-nous nous soucier d’elle ? Un manque de spécificité autour de la situation et un développement insuffisant du caractère réduisent Azraël n’être rien de plus qu’une horreur avec une prémisse intéressante.
Azraël est désormais à l’affiche en salles. Le film dure 85 minutes et est classé R pour sa forte violence sanglante et son gore.
Plusieurs années après l’apocalypse, un culte dévot de fanatiques muets poursuit une jeune fille, Azrael, qui s’est évadée de sa prison. Recapturé par ses dirigeants impitoyables, Azrael sera sacrifié pour apaiser un mal ancien qui réside au plus profond de la nature environnante – mais rien ne l’empêchera d’assurer sa propre survie. Ensuite, Azrael fait une folle tentative de liberté alors que sa fuite s’accélère vers une confrontation cruelle et alimentée par la vengeance.
- Azrael est incapable de construire une histoire autour de son personnage central
- Le film aurait été mieux en court métrage
- Il n’y a rien à gagner à la répétition de situations