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Selon toutes les normes, Cinquième élément sauvage. Écrit et réalisé par Luc Besson (Léon : professionnel, Lucie) – un homme pas connu pour sa retenue cinématographique – le film est une explosion de science-fiction vertigineuse qui combine une intrigue captivante, des performances pleinement engagées d’un casting exceptionnel et suffisamment de flair visuel pour défier la plupart des franchises de genre modernes. honte. C’est une combinaison puissante qui en fait un film extrêmement divertissant, bien qu’indéniablement chaotique.
À la base, Cinquième élément est une histoire autonome étonnamment simple. Une sinistre créature se dirige vers la Terre avec pour mission de détruire toute vie dans l’Univers. Sur son chemin se trouvent quatre pierres qui utilisent le pouvoir de la Terre, de l’Eau, du Vent et du Feu. éponyme «Le Cinquième Élément»«, un être suprême créé avec la capacité d’émettre ce qu’on appelle «Lumière de la création« – une super-arme d’une puissance incroyable. À bien des égards, c’est la quintessence de l’histoire classique du bien contre le mal. Cependant, même si l’inspiration est simple, la narration l’est tout sauf.
Le Cinquième Élément est un divertissement débordant (et extrêmement chaotique)
Dans une expression plus traditionnelle de cette production classique, le personnage central serait le Cinquième Élément, également connu sous le nom de Leeloo (joué par Milla Jovovich). Or, dans le film de Besson elle n’est qu’une pièce d’un grand puzzle. Parmi les autres personnages principaux qui se battent pour maintenir l’univers en vie, citons le ciselé Korben Dallas (Bruce Willis, dont les cheveux blonds ressemblent à un croisement entre John McClane et David Bowie), Vito Cornelius (le bégayant Ian Holm) et la charmante féminine Ruby Rhode (Chris Tucker). . sous forme décorative à mâcher). Malgré leurs objectifs communs, chacun de ces personnages a ses propres motivations concurrentes, ce qui rend le jeu encore plus difficile.
Bientôt, tout sombre dans le chaos alors que diverses parties se trompent, se trompent, se trahissent et se poignardent mutuellement alors que l’histoire se déplace de la Terre à l’espace et au-delà.
Aux forces confuses du bien s’opposent des antagonistes encore plus aléatoires. Au-delà de l’entité mystérieuse décrite par Corneille comme «mal pur«dans une présentation inutilement mystérieuse – Cinquième élément Le film présente un tour stellaire de Gary Oldman dans le rôle de l’oligarque mégalomane Jean-Baptiste Emmanuel Sorg. Il est aidé par une bande d’extraterrestres infâmes connus sous le nom de Mangalores, bien que les anciens alliés se retournent bientôt les uns contre les autres pour tenter d’arrêter ces goodies. Bientôt, tout sombre dans le chaos alors que diverses parties se trompent, se trompent, se trahissent et se poignardent mutuellement alors que l’histoire se déplace de la Terre à l’espace et au-delà.
La dynamique du récit et le nombre de tours qui capturent la scène font que Cinquième élément extrêmement regardable. Tandis que Willis porte le film avec un machisme fanfaron, les vraies stars sont Oldman, Tucker et Jovovich.. Oldman n’a peut-être jamais été aussi méchant (même son Dracula avait un cœur), Tucker transmet habilement son charisme particulier et rapide, et Jovovich combine charme enfantin et innocence, menace silencieuse et vulnérabilité émotionnelle. Comme l’un de ces vaisseaux spatiaux interstellaires, le film parcourt ces histoires à la vitesse de la lumière, s’arrêtant à peine pour reprendre son souffle. C’est à la fois une grande force et une faiblesse.
Le cinquième élément est compliqué, mais ce n’est pas grave
Une partie du problème avec cette histoire dense est que certaines intrigues secondaires et personnages secondaires n’ont pas assez d’espace pour respirer. Leeloo, qui devrait vraiment être le centre du film, est quelque peu éclipsé par le héros d’action plus traditionnel de Willis. Zorg d’Oldman, qui (avec son arme hilarante et peu pratique ZF1) élève chaque scène dans laquelle il se trouve, ne reçoit jamais une motivation qui tient la route. Bien qu’il soit l’une des personnes les plus puissantes au monde, il a décidé que ce qu’il voulait vraiment, c’était détruire toute vie. Ceci n’est qu’un exemple Cinquième élément une histoire à l’appui qui n’a aucun sens.
Cependant, même si les problèmes du film sont indéniables et inévitables, ils n’affectent finalement pas sa valeur de divertissement. Le film est luxueux à regarder (ses costumes sont signés Jean-Paul Gaultier), grandiloquent dans le meilleur sens du terme et original à un degré dont la plupart des franchises modernes ne peuvent que rêver. Comparées aux images de plus en plus sombres de la galaxie Guerres des étoiles, Cinquième élément c’est une bouffée d’air frais bruyante et sans excuse. Si davantage de films avaient ce genre d’audace, la science-fiction serait probablement dans une position beaucoup plus forte.
Cinquième élément réédité en salles les 17 et 20 novembre.
- L’histoire dynamique est très intéressante
- Le film présente des performances exceptionnelles d’Oldman, Jovovich et Tucker.
- Luc Besson crée un monde vibrant et luxueusement conçu
- L’histoire chaotique peut être difficile à suivre
- Certaines intrigues n’ont pas beaucoup de sens